Le baromètre de la confiance a été créée par l'agence de communication Kuryo dans le cadre du lancement du Labo de la confiance. Sa conception et sa réalisation a été confiée à notre jeune structure L'ObSoCo. L'objectif est de mesurer - et de suivre l'évolution d'une année sur l'autre - du sentiment de défiance qu'expriment les consommateurs aux différents niveaux : relations interpersonnelles, rapport aux institution, relations aux entreprises. Le baromètre livre également une mesure de la confiance à l'égard des entreprises de 6 grands secteurs économiques : les banques, les constructeurs automobiles, les voyagistes, ainsi que trois secteurs du commerce de détail : la grande distribution alimentaire, les grandes enseignes du bricolage, et les grandes enseignes du commerce de l’habillement.
Le rapport est téléchargeable gratuitement sur le site de Labo de la confiance. Pour le télécharger : cliquer ici.
Synthèse :
Un climat de défiance généralisée
La défiance règne. A l’échelle des relations entre individus d’abord, avec 82 % des Français interrogés qui considèrent qu’ « il convient d’être prudent lorsque l’on a affaire aux autres ». A l’égard des institutions ensuite, 92 % des Français ne faisant pas confiance aux partis politiques, 82 % au gouvernement, 77 % aux médias… Vis-à-vis des entreprises enfin, tout du moins des « grandes » dont on se défie à 64 %. Les « petites entreprises », quant à elles, inspirent confiance à 77 % des Français. Décidément, aujourd’hui, small is beautiful…
Ce climat de défiance s’étend aux grandes entreprises des six secteurs étudiés dans le Baromètre.
Les banques décrochent la palme de la défiance alors que les enseignes du bricolage tirent leur épingle du jeu
Lorsque la confiance est appréhendée directement (réponse à la question «avez-vous confiance dans les entreprises de ce secteur d’activité », ce sont les banques qui décrochent la palme de la défiance (avec 74 % des répondants qui ne sont pas d’accord avec l’affirmation), talonnée d’assez près dans cette contre-performance par les voyagistes. Les grandes enseignes du bricolage constituent le seul secteur à bénéficier d’une (courte) majorité de Français leur faisant confiance !
Lorsque la confiance est mesurée indirectement au travers de ses composantes, ce sont les six secteurs qui apparaissent alors comme atteints par la défiance, avec le même classement que celui issu de la mesure directe.
Le doute sur le « juste prix » et la déception liée à la consommation plombent la confiance
C’est sur le registre des compétences pour exercer leur métier que les entreprises des 6 secteurs sont le mieux (ou le moins mal) notées. A l’inverse, c’est sur le caractère juste des prix pratiqués et sur le risque de déception associé à la consommation des produits des entreprises que la défiance est à son plus haut niveau.